Les zOOms de l’Observatoire Cetelem, accompagnés par Harris Interactive, continuent d’explorer la thématique intitulée « Les réseaux sociaux, pour le meilleur et pour le pire » avec une troisième enquête intitulée « Dangers sur les réseaux, les identifier pour mieux s’en protéger ».
Des dangers bien identifiés
Les réseaux sociaux font désormais partie du quotidien d’une grande partie des Français. Et pourtant, ils sont loin d’être inoffensifs à leurs yeux : fake news et complotisme, publicités mensongères, harcèlement et violence verbale… Autant de risques associés aux réseaux sociaux par plus des 3/4 des Français. Sont également associés aux réseaux des problèmes de santé, comme l’addiction (75%), mais également la sédentarité (63%), les troubles du sommeil (55%) et l’anxiété (53%).
L’addiction, c’est pour les autres
Une large majorité de Français (81%) identifie l’addiction aux réseaux comme un problème de santé publique, et qui concerne selon eux tous les Français sans distinction particulière.
Si près de 2/3 des Français estiment avoir des proches « accros » aux réseaux, seuls 36% d’entre eux reconnaissent l’être eux-mêmes.
Une addiction qui peut se mesurer au temps passé sur les réseaux, inférieur à 2 heures par jour pour une majorité des utilisateurs (75%), plus de 2 heures quotidiennes pour le quart restant. Ce dernier chiffre cache néanmoins un véritable fossé générationnel : pas moins de 70% des 15-24 ans passeraient plus de 2 heures sur leurs réseaux sociaux chaque jour, un chiffre en contraste net avec la génération des 25-34 ans (36%) et les précédentes. Un autre indicateur intéressant de l’addiction est qu’il n’est pas rare pour la majorité des utilisateurs de regarder sur les réseaux des contenus qu’ils jugent futiles (77%), d’avoir le sentiment de perdre leur temps (69%)… mais de ne pas réussir à arrêter de « scroller » leur fil d’actualité (54%, et jusqu’à 75% chez les 15-24 ans).
L’addiction, un risque plus contrôlable que les autres ? Pour 75% des Français, passer moins de temps sur les réseaux paraît facile et 1 utilisateur sur 2 considère que supprimer ses comptes lui serait facile… là encore la facilité est inversement proportionnelle à l’âge : 64% pour les plus de 65 ans et 24% des 15-24 ans) !
Réguler pour protéger ?
Les Français ont une connaissance restreinte des dispositions légales et sécuritaires, qu’il s’agisse des GCU des réseaux qu’ils utilisent (40%) ou des mesures de sécurité qui existent pour protéger leurs comptes (39%).
3 Français sur 4 attendent une meilleure régulation face aux risques liés aux réseaux, 54% avant tout de la part des plateformes, 24% avant tout de la part de l’Etat.
Pour consulter le rapport : https://observatoirecetelem.com/app/uploads/sites/2/2023/07/rapport-harris-t2s3-cetelem-zooms-dangers-sur-les-reseaux.pdf