Selon l’étude Face Value publiée par les sociétés Duff & Phelps et Kroll, 25 % des entreprises ont subi une perte financière allant de 100 000 à 250 000 dollars en raison d’un problème de réputation sur les réseaux sociaux.
Cette enquête, menée auprès de plus de 900 responsables marketing et de marque du secteur de la grande consommation, donne un aperçu de la valeur du marketing d’influence, ainsi que de l’impact financier et réputationnel des expériences d’influence négatives.
Une hausse significative des dépenses en marketing digital
Le taux important d’engagement des consommateurs sur les médias numériques durant la période de pandémie a fortement dynamisé l’industrie des influenceurs. En effet, pendant le confinement, les deux tiers des entreprises de la grande consommation ont soit maintenu leurs dépenses en matière d’influence au niveau d’avant la crise sanitaire, soit les ont légèrement augmentées, tandis que près d’un cinquième (19 %) d’entre elles les ont augmentées de manière significative.
D’ici 2021, près de la moitié des entreprises de la grande consommation (46 %) prévoient de consacrer 31 à 50 % de leur budget marketing total aux influenceurs, soit un cinquième de plus que la moyenne des dépenses entre 2018 et 2020, tandis que près d’une sur dix (8 %) dépensera plus de 70 %.
Des risques liés à l’influence digitale
L’enquête montre que le marketing d’influence comporte également certains risques. 85 % des entreprises de la grande consommation ont vu leur marque affectée négativement en raison d’une association ratée avec un influenceur, 25% des répondants, en France, ayant déclaré avoir été confrontés à des problèmes de réputation à plusieurs reprises (contre 24 % à l’échelle mondiale). Suite à ces difficultés, 25 % de ces entreprises déclarent, par ailleurs, avoir subi des pertes allant de 100 000 à 250 000 dollars.
Parallèlement, l’enquête révèle que plus des deux tiers des entreprises de la grande consommation (69 %) ont douté du nombre effectif de followers d’un influenceur à une ou plusieurs occasions, contre un quart seulement (26 %) d’entre elles qui ne se sont jamais interrogées à ce sujet. En France, le contrôle et la vérification de ces informations se fait par le biais d’équipes internes (45 %), d’agences (28 %) et d’influenceurs tiers (27 %).
Plus d’infos sur cette étude : https://www.kroll.com/en/insights/publications/face-value-report