L’essor du marché des objets connectés est en pleine accélération. Les plus récentes études estiment qu’en 2025, nous vivrons entourés de 75 milliards d’objets connectés.
Cependant, qui dit multiplication des objets connectés dit multiplication des données collectées ce qui génère des problématiques toujours plus complexes autour de la sécurité de ces données.
Mais que pensent véritablement les Français de ces nouveaux produits connectés ? Selon une étude dévoilée par les associations Internet Society et Consumers International en 2019, 71% des Français sont effrayés par les objets connectés, notamment par la manière dont ils collectent les données sur les individus et leurs comportements. La grande majorité des consommateurs considèrent que les fabricants d’objets connectés doivent garantir la confidentialité des données et la sécurité des utilisateurs.
3 principaux obstacles au développement des objets connectés : la sécurité, l’interopérabilité et la gestion à distance
Même si les analystes prédisent une croissance très forte des objets connectés déployés dans les années à venir, la réalité est telle que cette croissance rencontre 3 principaux obstacles : la sécurité, l’interopérabilité et la gestion à distance.
Selon une étude de Kaspersky, l’entreprise leader de la cybersécurité dans le monde, les attaques contre les objets connectés ont explosé en 2019, en passant de 12 à 105 millions. La sécurité est donc une véritable priorité stratégique. L’interopérabilité est un autre frein majeur car la majorité des solutions IoT (Internet of Things) ne sont pas compatibles les unes avec les autres. Quant au contrôle à distance, il est essentiel pour assurer une gestion complète et sécurisée des dispositifs connectés.
Des entreprises développent alors des solutions pour répondre à ces enjeux. Exemple avec IoTerop qui a conçu deux solutions principales : un kit de développement logiciel (IOWA) qui renforce le cryptage des communications et une plateforme (Alaska) qui permet de gérer les objets à distance.