Le quotidien gratuit Metronews a récemment rendu compte de la mésaventure d’une candidate locataire à Paris. Le bailleur lui a expliqué que son « profil internet » convenait moins qu’un autre pour l’accepter comme locataire.
Par-delà du fait divers en lui-même, se pose à nouveau la question des traces que chacun laisse sur internet. Car dans ce cas c’est bien de cela qu’il s’agit : du profil de la personne sur divers réseaux sociaux sur lesquels elle est active, et non de la réputation que ses proches ou des tiers lui font.
Tous surveillés grâce à internet ?
C’est un fait de notre société numérisée et mondialisée, à moins d’être particulièrement vigilant et soigneusement absent de tout réseau social en ligne, chacun peut se retrouver, volontairement ou non, avec un profil sur internet.
Paranoïa ou narcissisme ?
Il convient donc, par exemple, de jeter régulièrement un œil sur un moteur de recherche pour voir si des choses apparaissent sur soi-même : opération peut-être paranoïaque ou narcissique, mais devenue nécessaire pour prévenir les déconvenues.
Et au niveau des entreprises, la veille-image est devenue une absolue nécessité.
Tous traqués ?
En tout cas, l’habitude est prise à présent, de la part des employeurs, des clients potentiels, des banquiers, et maintenant des bailleurs, parfois de simples voisins, de « googliser » les personnes pour se faire une idée.
À Lire
Voir l’article de Geoffray Bonnefoy sur le site de Metronews : Paris : le propriétaire refuse de lui louer un appartement à cause de son « profil internet » du 29 avril2015.